Le Japon a autorisé la reprise de la chasse à la baleine, avec un quota de 227 cétacés.
Or, sur l’archipel, la consommation de viande de baleine est passée de 200 000 tonnes en 1960 à 5 000 tonnes de nos jours : seulement 2 % de la population japonaise en consomme. À raison de 150 tonnes par animal (c’est la fourchette basse), plus de 34 000 tonnes de baleines vont donc être tuées.
L’argument de la tradition tient-il face au respect des animaux en général, et des espèces menacées en particulier ?
Il faut noter qu’en Europe, la Norvège chasse aussi la baleine, avec un quota de 700 animaux.
Cette pratique pose la question du spécisme et de l’antispécisme : en d’autres termes, l’être humain a-t-il droit de vie et de mort sur les animaux au prétexte qu’ils seraient d’espèces différentes (et inférieures) ? Wikipédia précise :
L’antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral qui considère que l’espèce à laquelle appartient un animal n’est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu’on doit lui accorder. L’antispécisme ne préconise pas de donner exactement les mêmes droits aux animaux et aux êtres humains, mais plutôt de leur accorder une considération morale fondée sur le critère de différences de capacités et non plus sur celui d’espèce.
(Wikipedia)
Le spécisme place l’espèce humaine au-dessus de toutes les autres.
Si vous souhaitez signer une pétition contre cette pratique de la chasse à la baleine, vous avez le choix :
• Sur le site JeSigne.fr (1 500 signatures à ce jour)
• Sur le site change.org (2 400 signatures à ce jour)
Visuel : pixabay. Sources : wikipedia, franceinfo.
yannick gaillard 