Il est des cérémonies dont on se passerait bien : l’Islande a dévoilé le 18 août 2019 une plaque commémorative rendant hommage au premier glacier à disparaître à cause du réchauffement climatique, l’Okjökull.
On peut y lire, à destination des générations futures : « Une lettre pour l’avenir. Ce monument atteste que nous savons ce qui se passe et ce qui doit être fait. Vous seuls savez si nous l’avons fait ». Elle indique également « 415 ppm CO2« , le niveau record de concentration de CO2 dans l’atmosphère enregistré en mai dernier.

Un autre glacier grossit au Groenland
C’est le glacier d’où provient l’iceberg qui a causé la perte du Titanic : le Jakobshavn est le plus gros du Groenland et, depuis 3 ans, il regagne du terrain, alors qu’il fondait comme les autres auparavant. Les experts de la Nasa ont cherché à comprendre pourquoi. La réponse : cela vient d’un courant océanique froid, qui survient tous les 20 ans. Ce qui veut dire, malheureusement, que l’inversion n’est que passagère.
« Le Jakobshavn profite d’une pause temporaire grâce à ce motif climatique. Mais sur le long terme, les océans se réchauffent. Et l’impact immense des océans sur les glaciers est une mauvaise nouvelle pour la calotte glaciaire du Groenland (…) Sur le long terme, nous allons probablement devoir relever une nouvelle fois nos estimations sur la montée des eaux »
[ Note : 90% de la chaleur piégée par les gaz à effet de serre atterrissent dans les océans ]Josh Willis, océanologue
Sources : Géo, Ouest France. Visuel : fabiusmaximum.com, pixabay (la photo ne représente pas l’Okjökull, mais un paysage d’Islande)
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