Comme déjà plus de 50 000 personnes, vous pouvez dire STOP à l’élevage intensif : pour le bien-être des animaux, mais aussi pour l’environnement. Découvrez pourquoi.
150 personnalités se prononcent contre l’élevage intensif
Ils sont acteurs (Isabelle Adjani, Nathalie Baye, Pierre Niney, Mélanie Laurent, Lambert Wilson, Hélène de Fougerolles …), chanteurs (Nicola Sirkis, Camélia Jordana, Véronique Sanson…), animateurs (Nagui, Stéphane Bern…), écrivains et philosophes (Amélie Nothomb, Frédéric Lenoir, Matthieu Ricard…), mais aussi scientifiques, universitaires, médecins et entreprises…
Ils ont signé l’appel contre l’élevage intensif publié dans Le Monde du 5 septembre 2019, sous le titre « En finir avec l’élevage intensif, cet ennemi de l’intérêt général ».
Si vous souhaitez soutenir cette cause, cliquez ici.
Qu’est-ce que l’élevage intensif ?
D’après Wikipedia, « l’élevage intensif est une forme d’élevage industrialisé qui vise à augmenter fortement le rendement de cette activité, (…) en augmentant la densité d’animaux sur l’exploitation ou en s’affranchissant plus ou moins fortement du milieu environnant (confinement). »
Aussi appelé « élevage en batterie » ou « élevage hors sol », l’élevage intensif est apparu à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Quels problèmes pose-t-il ?
• Le bien-être animal : par souci de rentabilité, les animaux sont parqués dans les hangars (la plupart ne verront jamais la lumière du jour), avec un espace délimité, soit sous forme de bassins en béton, soit sous forme de cages. Généralement, les animaux ne peuvent pas se retourner (les porcs par exemple) ou sauter (les lapins) et, lorsque les cages sont empilées, les déjections tombent de cage en cage. La promiscuité extrême (associée au bruit et à la chaleur) entraîne une augmentation du stress, des maladies et parasites, et in fine une surmortalité. Enfin, ce qui est jugé inutile et gênant pour l’élevage, comme le bec des volatiles, est sectionné.
>> En résumé : la vie de l’animal, de sa naissance à son abattage, est un cauchemar ininterrompu.
• La déforestation : en Amazonie par exemple, l’élevage est la première cause de déforestation. Soit pour produire du soja destiné à nourrir les animaux, soit pour créer des pâturages. On estime que 88 % de la déforestation en Amazonie proviennent de cette cause.
>> En résumé : derrière l’Amazonie qui brûle, il faut voir une conséquence directe de l’élevage intensif.
• L’émission de gaz à effet de serre : l’élevage intensif est la 2e cause d’émission de GES (25 %) derrière l’industrie (32 %), et selon certains chercheurs, c’est même la 1re cause à 33 %, voire 50 % selon le World Watch Institute. 94 % de l’ammoniac présent dans l’atmosphère (responsable des pluies acides et de particules fines) sont issus de l’élevage et agriculture intensifs, de même que 37 % du méthane et 86,6 % du protoxyde d’azote.
>> En résumé : l’élevage intensif est l’une des activités humaines ayant le plus d’impact néfaste sur l’environnement, en participant, au tout premier plan, à la pollution de l’air et au réchauffement climatique.
• La production d’azote, de phosphates, de nitrates : les engrais utilisés dans l’agriculture destinée à nourrir le bétail et l’irrigation en excès transportent l’azote, les phosphates et les nitrates jusque dans les nappes souterraines (43 % des nappes en France dépassent la valeur guide européenne en nitrates), les rivières et la mer (produisant les fameuses marées vertes d’algues).
>> En résumé : l’élevage intensif, en plus de polluer l’air, pollue durablement les sols, les rivières et les océans.
• La captation des ressources naturelles : 83 % de la surface agricole mondiale est dédiée à l’élevage et cet élevage prélève à lui seul 70 % de l’eau disponible dans le monde. Pour chaque kg de bœuf produit, il faut 7 kg de céréales et 13 500 litres d’eau. L’élevage intensif dévore également le stock de phosphore minéral (limité) pour la mise au point des engrais phosphatés. Or, c’est une ressource vitale non renouvelable.
>> En résumé : alors que la quantité d’eau par habitant va chuter d’1/3 dans 5 ans selon le CNRS et que plus de 800 millions de personnes ont faim dans le monde, l’élevage intensif capte des ressources qui pourraient être redistribuées.
Il y a 4 fois plus d’animaux d’élevage que d’humains dans le monde : 28 milliards de bêtes.
Il est plus que temps de mettre un terme aux conditions épouvantables qu’elles connaissent et de lancer un signal fort contre l’appropriation des ressources naturelles par ce type d’élevage et ses conséquences désastreuses sur l’environnement.
Pour signer l’appel contre l’élevage intensif, cliquez ici
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Visuel : pixabay, L214. Sources : Wikipedia, Le Monde, L214, L’humanité en péril (Fred Vargas).
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