Recycler, c’est généralement utiliser un objet pour en créer d’autres, d’une qualité moindre ou égale. Avec cette logique de déperdition au fur et à mesure des phases de recyclage, on n’imaginerait pas qu’un objet recyclé ait plus de valeur que celui dont il provient. C’est pourtant ce qui définit l’upcycling ou « surcyclage ». Explication !
L’upcycling en deux mots
L’idée n’est pas nouvelle, mais elle bénéficie actuellement d’un regain d’intérêt, à l’heure où nous savons que les ressources de sont pas illimitées et que nous déplorons le gâchis qui touche à peu près tous les secteurs (technologie, mode…).
Il s’agit donc de considérer que tout objet a le potentiel de se transformer en un nouvel objet, qui sera plus beau, plus utile, qui aura plus de valeur ou une fonctionnalité supérieure. Pour cela, il faut évidemment beaucoup de créativité, d’imagination et de solides compétences techniques.
L’upcycling frôle parfois le domaine de l’art, et concerne le plus souvent des petites productions ou des objets uniques. Il touche tous les domaines, des produits de grande consommation au luxe.
Plusieurs réalités
L’upcycling fédère plusieurs mouvements ou concepts, qui ont tous en commun d’apporter une réponse créative, éthique, respectueuse de l’environnement, pour un recyclage « par le haut » :
• dans la mode, on parle de « mode circulaire » ou « mode consciente »,
• dans le design, de « slow design »,
• en architecture, le C2C ou « cradle to cradle » consiste à utiliser des matériaux dont on est certain qu’ils pourront être réutilisés pour d’autres usages a posteriori.
• Globalement, le concept d’économie circulaire est assez proche, même si, dans l’upcycling, le nouvel objet créé doit avoir une qualité ou une utilité forcément supérieure.
L’upcycling en exemples…
• Une jeune entreprise française utilise les ceintures de sécurité et les tissus de sièges d’automobiles destinées à la casse pour créer une ligne de sacs et accessoires de mode.
• En Égypte, deux designers transforment les sacs plastiques qui jonchent les rues en étuis pour ordinateurs et smartphones.
• Une société française collecte et recycle les mégots de cigarette, notamment en mobilier urbain (à raison de 5 000 mégots pour créer un banc !)
• L’artiste Mark Langan réalise des œuvres à partir de boîtes en carton

Sources : wikipedia, consoglobe, cedre.info, wedemain, glose. Visuels : tous droits réservés.
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