Partis découvrir l’exposition « Chanel n°5 » au Palais de Tokyo avec la divine Madame G., nous avons été attirés par une mystérieuse installation mouvante… Avec un avertissement : « exposition déconseillée aux personnes épileptiques » ! Il n’en fallait pas plus pour nous intriguer et nous faire entrer dans le sas constitué de dizaines de lamelles d’acier mobiles, reflétant notre image à l’infini et nous faisant perdre tout repère en quelques secondes seulement.
Cette expo (qui s’achevait le jour même, coup de chance !) est une sélection d’œuvres de Julio Le Parc, qui m’était totalement inconnu. Mais quel choc ! Entre art graphique, optique et cinétique, son travail est hypnotisant, avant gardiste (certaines œuvres datent des années 50), technique et technologique, tout en restant très concret et accessible. Durant sa longue carrière, Julio Le Parc s’est successivement intéressé aux volumes et reliefs, mouvement, travail de la lumière et des ombres, à l’interactivité…
L’une des pièces les plus incroyables à mon goût est Continuel-Lumière-Cylindre que l’on pourrait admirer des heures : cette installation a été imaginée en 1962 et terminée en… 2013 !
Mais mieux que des mots : voici quelques photos prises à l’exposition… L’idéal étant tout de même de visiter le site officiel de Julio Le Parc. Vive l’art !
Dernière photo : julioleparc.org