Bisphénol, radioactivité, antibiotiques et plastique

4 infos (relativement discrètes) qui méritent d’être abordées et partagées…

Un nouveau bisphénol apparemment plus dangereux que l’ancien

Vous avez sans doute vu de nombreux produits en plastique dur arborant une pastille « Sans Bisphénol A » (les biberons, par exemple). Depuis 2012, en effet, cette substance est interdite, car elle est « extrêmement préoccupante », soupçonnée d’augmenter les risques de puberté précoce chez la femme, de cancer de la prostate ou du sein et d’anomalies de reproduction. Ce bisphénol A a été principalement remplacé par le bisphénol S.
Mais voilà que l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) et l’ENVT (École Nationale Vétérinaire de Toulouse) viennent de mettre en évidence que ce nouveau bisphénol serait plus dangereux encore : il persiste plus longtemps dans l’organisme et à des concentrations beaucoup plus élevées que le bisphénol A. Il multiplierait par 250 les concentrations d’une substance hormonalement active. 

Du tritium dans l’eau du robinet

Le problème concerne plus de 6 millions de Français, principalement en Île-de-France et dans le Pays de la Loire : une substance radioactive, rejetée par les centrales nucléaires, a été détectée, avec une présence régulière, dans l’eau du robinet. Pas de panique : son taux ne dépasse pas le seuil d’alerte instauré par les autorités sanitaires, mais il pose la question des conséquences d’une fuite plus importante de cette substance (ou d’une autre). Vous pouvez consulter la carte des communes concernées ici.

Baignade aux antibiotiques

Pour la première fois, des antibiotiques, additifs alimentaires et pesticides ont été détectés en mer, dans les zones côtières, mais aussi au large (mer Baltique, mer de Norvège et mer du Nord).

Ce nouveau problème s’ajoute celui des algues vertes : les rejets de nitrates et phosphates des activités d’élevage et d’agriculture ont pour effet de faire proliférer les algues vertes qui, en plus de défigurer les plages et les côtes, émettent un gaz toxique en se décomposant. On déplore d’ores et déjà le décès d’un joggeur, d’un ostréiculteur, d’un cheval et de plusieurs sangliers, directement en lien avec ces gaz. 

Nous ingérons 5 g de plastique chaque semaine

À cause des micro-particules présentes partout dans notre environnement, nous ingérons et inhalons l’équivalent d’une carte de crédit par semaine : c’est ce que vient de dévoiler l’université de Newcastle en s’appuyant sur 52 études. 

ON FAIT QUOI ? 

• On choisit des biberons et des contenants en verre
• On se renseigne sur la qualité de l’eau auprès de l’organisme de distribution 
• On s’informe sur la qualité de l’eau et des plages si on part à la mer cet été

Visuel : pxhere

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