Greenwashing ou pas, des industriels s’associent à TerraCycle afin de proposer des emballages « durables, nettoyables et réutilisables », du shampooing aux pâtes, en passant par les boissons. Comment ça marche ?
Quelles sont les marques concernées ?
Des marques appartenant à des multinationales souvent épinglées pour leur impact environnemental : Procter & Gamble (Dash, Ariel, Gillette, Pampers…), Nestlé (Nestea, Nesquick, Ricoré…), Unilever (Axe, Dove, Omo, Skip, Persil…), mais aussi Danone, Coca-Cola et l’enseigne Carrefour. Certains produits proposés sont bio.
Comment ça marche ?
Imaginez votre paquet de céréales en aluminium, votre bouteille de jus d’orange en verre, votre déodorant beau comme un parfum, dans un emballage en métal et verre… Ces produits alternatifs :
• sont vendus par un site e-commerce (Loop) et livrés chez le consommateur
• sont récupérés une fois vide au domicile des consommateurs
• sont acheminés aux usines pour être nettoyés et re-remplis
• retournent dans le cycle de vente « à l’infini »
Le système est-il efficace ?
Le société TerraCycle a pris en compte l’ensemble du cycle de vie du produit (comprenant notamment les transports liés à la collecte et au transfert vers les usines) et indique que l’impact carbone est inférieur à un produit classique à partir de 5 ré-emplois du produit.
Même si les grandes multinationales organisent ce système à des fins de communication, pour redorer leur image, on peut se réjouir de cette initiative. Loop est déjà présent en France et aux États-Unis, et bientôt en Allemagne, au Royaume-Uni, au Canada et au Japon.
Rappelons qu’une alternative consiste à acheter en vrac, ce qui élimine totalement à la fois la question des contenants et celle des déchets !
Visuel : loop
yannick gaillard 