On se doute bien que la rose de la Saint Valentin n’a pas poussé en France… Mais sait-on que plus de 80 % des fleurs sont importées et, pour la plupart, contiennent des pesticides ? Une nouvelle pratique consiste à proposer des fleurs locales, de saison et « propres » : le slow flower.
Slow Flower : du bon sens
Parce qu’il serait dommage d’embellir son intérieur en saccageant la planète, le Slow Flower vise un impact environnemental minimal. Au lieu d’importer des fleurs en provenance des Pays-Bas, qui eux-mêmes s’approvisionnent au Kenya, en Ethiopie et en Amérique du Sud, les « Slow-Fleuristes » proposent des fleurs cultivées sur place et dans le respect des saisons. Car il y a aussi des saisons pour les fleurs !
Pourquoi le commerce des fleurs pollue-t-il ?
Car il consomme de l’énergie (chauffage et éclairage des serres), émet des GES à cause des transports (la culture d’une seule rose équivaut à un trajet de 10 km de voiture en termes de rejets de CO2) et utilise des pesticides (dont certains sont interdits en Europe) dangereux pour les abeilles.
Des collectifs et labels « Slow Flower »
On peut reconnaître les fleurs cultivées en « slow flower » grâce notamment à deux labels : « Collectif de la Fleur Française » et « Fleur d’Ici ».
Sources : Le Monde (plan B), France Agrimer. Visuel : pexels