Alors que nous expliquions ici que les 18 mois à venir allaient être décisifs pour l’humanité, nous attendions forcément de grandes avancées lors de la COP 25, qui se tenait en Espagne du 2 au 13 décembre 2019. Elle était justement intitulée « Time for action ».
D’après les observateurs – à part un « pacte vert » visant la « neutralité climatique » en 2050 en Europe, présenté par la Commission européenne – le bilan est plutôt décevant :
• Pas d’annonce majeure concernant les émissions de GES
• Pas d’accord entre les partisans d’une « transition douce » et ceux d’une « révolution écologique »
• Position inchangée des États-Unis, qui officialiseront leur retrait des accords de Paris courant 2020.
• Annonces de la Chine et de l’Inde indiquant qu’elles ne prévoyaient pas de réduction de leurs émissions de GES.
Océane Legatelois, observatrice à la COP 25 pour le REFEDD, explique cette forme d’immobilisme : « L’action multilatérale est lente, très lente, trop lente quand il faut mettre d’accord des pays aux intérêts si divergents. »
La prochaine étape, la COP 26, est prévue à Glasgow en novembre 2020. Nous aurons atteint le fameux délai de 18 mois. Et qu’aura-t-on fait ? Nous aurons l’occasion d’en reparler.
Sources : JdG. Visuel : COP 25.