La prise de conscience avait commencé par la petite phrase « n’imprimez cet e-mail que si nécessaire » au pied des courriels. Mais il est possible (et capital !) d’aller encore plus loin…
Quelle est l’empreinte du parc informatique mondial ?
Dans une toute récente étude, le cabinet Green IT estime qu’en 2019, l’ensemble des équipements technologiques a un impact environnemental bien réel :
• l’équivalent de 270 millions de tours du monde en voiture en matière d’émission de GES,
• l’équivalent de 82 millions de radiateurs électriques de 1 000 watts allumés en permanence en termes d’électricité consommée
• l’empreinte écologique de l’activité numérique mondiale correspondrait à celle d’un pays 2 à 5 fois plus grand que la France.
Quelles actions mettre en place ?
Sachant qu’il n’est plus possible d’agir sur les étapes très polluantes liées à ces équipements (extraction des terres rares, construction, transports…), il est en revanche à notre portée d’adopter quelques gestes simples qui allègeront notre empreinte :
• stocker en local plutôt que dans des clouds (très gourmands en énergie)
• éteindre les box la nuit, quand il n’y a pas de mises à jour ou de sauvegardes programmées
• optimiser ses recherches sur Internet : aller au plus vite grâce aux raccourcis, favoris…
• penser « low tech » : a-t-on besoin d’une présentation sur ordinateur pour un point de 15 minutes ? Parfois, un tableau suffit.
Source : korii. Visuel : pxhere