Crowdbutchering

Saviez-vous que 70 % de l’eau douce sur Terre (denrée précieuse !) est utilisée pour l’élevage et l’agriculture ? Et que 44 % des céréales cultivées dans le monde sont destinées aux animaux d’élevage (alors que plus de 800 millions de personnes connaissent la famine) ? C’est dire si le sujet de la consommation de viande est important.

Le minimum serait de ne pas gâcher cet aliment… Et pourtant, chaque année, rien qu’en France, 1,3 million de tonnes de produits d’origine animale (viande, œufs, lait) sont gaspillés. Que faire ?

Des entreprises ont peut-être trouvé la solution : s’inspirant du crowdfunding, où toute personne peut participer au financement d’un projet, elles ont créé un système équivalent pour la boucherie : les consommateurs réservent une pièce de viande, et la bête est abattue uniquement lorsqu’elle est « achetée » dans sa totalité. Cette pratique remet au goût du jour une vieille tradition paysanne, selon laquelle plusieurs familles réservaient un cochon, qui était abattu et partagé une fois l’âge requis.

Il existe pour l’instant deux freins principaux à cette pratique : le délai (en moyenne, quatre semaines d’attente) et le prix (en moyenne, la viande est 2 fois plus chère qu’au supermarché). Mais si ce type de service connaît de plus en plus de demande, les prix baisseront et, dans tous les cas, c’est la garantie de profiter d’une viande de qualité, issue d’un animal élevé en plein air, tout en réalisant une action pour la planète.

Une start up française, située à Montpellier, Pig’s Daddy, propose ce service.

Et sinon, encore mieux : rejoignez les 2 % de végétariens ou les 34 % de flexitariens (réduisant leur consommation de produits animaux) en France !

Sources : FAO, Ademe. Image : Pixabay